Tiwanaku

Tiwanaku suite

Me voilà en route vers le Pérou ! Avant de passer la frontière par Desaguadero au sud du lac Titicaca, j'ai choisi de faire une petite escale à Tiwanaku, petit village typique de l'altiplano pacénien ayant la particularité de disposer d'importantes ruines incas.

Malheureusement le cout d'entrée à ces ruines est prohibitif pour ne pas dire que c'est un vol. Les étrangers doivent débourser huit fois plus que les locaux ... En général c'est "seulement" 2 ou 3 fois plus. Je choisis donc de passer mon chemin et de faire le tour du site de l'autre côté du grillage.

Bien m'en a pris, car j'ai pu rentrer discretos un peu plus tard par un autre accès laissé bizarrement ouvert. Le temps de me rendre compte que y'avait pas grand chose à voir, et que la "porte du soleil" annoncée comme un monstre de monument est finalement un bien modeste arc de pierre.

Retour à la Paz

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Retour à la Paz, une nuit avant que Nela prenne l'avion pour retourner dans sa ville natale, Concepción. L'hasard a fait que notre arrivée à la Paz correspondit à la célébration du plus grand carnaval annuel du pays, le "Gran Poder". Ce ne fut pas chose aisée pour nous rendre à notre hôtel, en plein cœur du centre-ville, mais nous avons pu défiler un temps avec les danseurs bariolés et les fanfares venant des 4 coins de la Bolivie. Je n'ai malheureusement pas pris de photos, suivant les nombreux conseils les locaux vis à vis de la petite délinquance tristement célèbre durant ce jour de fête.

Par ailleurs, je n'ai pas pu collecter un grand nombre d'informations sur cette fête, mais ce qui est sûr c'est ce jour est très important pour les boliviens. Si important que la plupart d'entre eux jugent très important de se saouler jusqu'à plus soif. Notre chambre d'hôtel ayant pignon sur rue, cela a été rudement difficile de dormir, notre sommeil rentrant en compétition avec les mégawatts des sonos de la rue, jouant de la cumbia, du reggaeton et de la musique traditionnelle jusqu'à 6 heures du mat' ! Au petit-matin, les autorités locales s'attèlent à récupérer les cadavres éthyliques et tout la Paz semblent tourner au ralenti.

Isla del Sol

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L'île du soleil est le lieu de naissance du soleil dans la culture Inca et une terre sacrée pour cette civilisation qui domina le Pérou et la Bolivie avant l'arrivée des espagnols. Non loin se trouve l'île de la lune, où vécurent pendant de nombreuses années les vierges du soleil, totalement isolées du genre masculin.

Ce qui frappe d'entrée sur l'île, c'est le nombre important de touristes. L'île du soleil est victime de son succès et à peine débarqués, une ribambelle de gamins nous assaillent à coup de propositions d'hébergement. C'est donc avec une forte dose de sollicitations que nous gravîmes les nombreuses marches de "l'Escalera del Inca" (escalier de l'inca), bordé de deux petits ruisseaux dont leur source reste mystérieuse. Plus tard, le propriétaire de notre hôtel nous apprend que ces enfants-commerciaux se déscolarisent pour encaisser les commissions offertes par les propriétaires d'hébergements. Un réel problème pour les familles de l'île.

Nos importants efforts physiques pour atteindre notre hôtel qui était le plus éloigné de tous ne furent pas en vain. Cette place qui nous avait été chaudement recommandée à Copacabana était située loin du tumulte touristique du village de Yumani et disposait d'un point de vue privilégié sur le reste de l'île. Son restaurant décoré avec les matériaux locaux offrait une large vue des environs, et nous avons pu diner tranquillement en observant l'orage qui s'abattait de l'autre côté du lac, au "chaud" et à travers de larges baies vitrées. Un autre petit coin paradisiaque, qui tranche avec les rustiques chambres d'auberges que je choisis habituellement, dans un soucis d'économie.

Les attractions stars du lieu sont les nombreuses ruines Incas bien préservées et un musée de l'or, que nous avons stratégiquement esquivé pour profiter du coucher de soleil et des beautés naturelles offertes par le lac. L'idéal aurait été pour nous de rester une nuit de plus sur place, mais le temps nous était compté ...

Copacabana