lundi 7 juin 2010

Vallée sacrée des Incas suite

Pour visiter les ruines de la vallée sacrée des Incas, j'avais décidé de tester la formule tour organisée. Pratique et peu chère, on me promettait de tout faire en une journée.

Pour le coup, j'ai vraiment eu l'impression d'être traité comme du bétail. Une demi-heure dans chaque lieu important, et le reste du temps entassé dans un bus touristique surbondé. L'agence aura finalement tenu son engagement quantitatif, mais pour ce qui est de la qualité du voyage, on repassera.

Ce que je me comprends pas, et que j'ai pu remarqué dans mon dernier voyage organisé, c'est que tous les bus touristiques s'arrêtent au même endroit et à la même heure. Pourquoi ne pas nous envoyer à des endroits différents, cela éviterait les embouteillages ... Et nous donnerait un peu d'air.

L'autre inconvénient de voyager en bus touristique, c'est d'être la proie de divers vendeurs ambulants et insistants. Certains vont même jusqu'à vendre à travers les vitres des bus, que ne l'on peut même pas ouvrir. J'ai parfois eu l'impression de représenter pour eux un "dollars sur pattes".

En revanche, voyager avec un guide permet d'avoir de sympathiques explications sur les lieux visités. J'apprends ainsi que les ruines de la région sont pillées la nuit, afin de satisfaire la soif de collection de certains nord-américains et européens.

Pisac est entourée de spectaculaires terrasses cultivables, Ollamtaytambo abrite une magnifique forteresse surplombant un authentique petit village, et Chinchero possède un bijou d'église mélangeant art occidentale et indigène. De biens beaux trésors dans cette verdoyante et belle vallée. Et dire qu'il y a quelques mois seulement, cette région fut victime d'importantes inondations, faisant de nombreux dégâts matériels et de nombreux morts.

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