jeudi 10 juin 2010

Le Machu Picchu suite

Ca y est, je l'ai fait. Le Machu Picchu m'a tenu toutes ses promesses. C'est un lieu unique et impressionnant, de part sa conception et l'endroit où il se trouve. C'est au beau milieu de la jungle péruvienne, perchée sur une montagne que se trouve l'attraction touristique "number one" d'Amérique du sud.

Pour la petite histoire, la citée du Machu Picchu a été découverte en 1911 par un américain de l'université de Yale, Hiram Bingham. En fait, la citée n'a jamais été vraiment perdue, d'autres explorateurs l'ayant relatée dans leurs carnets de voyage, sans vraiment prendre conscience de l'importance de leur découverte. Même des indigènes continuaient à utiliser ses terrasses cultivables, sans pour autant y avoir élu domicile.

Le Machu Picchu tire son nom de sa montagne hôte éponyme qui signifie "vieille montagne" en quechua. On ne sait pas encore bien quelle était la réelle utilité du site. Un lieu de culte, la résidence d'un empereur Inca, ou bien les deux à la fois. Ce qu'on sait, c'est que le site se divise entre deux zones : l'une agricole composée de terrasses cultivables, et l'autre urbaine regroupant demeures, temples sacrés et bâtiments administratifs.

Quant à la raison de l'isolement de la cité, plusieurs hypothèses sont avancées. Certains guides fiers de leur origines annoncent que les Incas avaient soigneusement coupé les voies d'accès pour empêcher les espagnols de découvrir le site. Mais l'hypothèse la plus probable est que les espagnols connaissaient l'existence du site. Les incas avaient cependant déjà déserté le Machu Picchu et cette cité éloignée des routes commerciales les plus rapides ne comportait finalement que très peu d'intérêt aux yeux des envahisseurs venant de l'ancien monde. Alors que la plupart des villes indigènes ont vu voir des églises poussées en leur sein, le Machu Picchu est resté pratiquement intact. Sans aucun doute, c'est ce qui constitue son principal intérêt.

Une journée n'est pas assez longue pour faire le tour du site en profondeur. Le ticket étant valable une journée, on doit faire des choix. J'ai pour ma part gravi la petite montagne surplombant la cité sur la typique photo, que l'on appelle le Wayna Picchu (montagne jeune). Une raide montée d'une heure environ, faut pas avoir le vertige non plus, mais au final la récompense d'un superbe panorama.

Par contre, tout ce qui il y a autour du Machu Picchu est à jeter. Du train le plus cher du monde à la ville de Aguas Calientes qui n'est ni plus ni moins qu'un énorme piège à gringos (malgré un charme indéniable, coincée entre montagne et cascade), j'ai eu l'impression que tout y était destiné à dégouter le touriste qui cependant parfois ne mérite pas plus que le peu de respect qu'on lui accorde. Je remercie ce restaurant "chic" de m'avoir refilé une bonne intoxication alimentaire ... et une bonne frayeur de ne pas pouvoir visiter l'objectif annoncé de mon voyage ! En fait, pour ces raisons, je n'ai pas envie d'y retourner. Ou alors avec le statut de gagnant au loto.

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