lundi 28 juin 2010

Pisco - Paracas suite

Je n'ai finalement rien visité de plus à Lima. J'ai simplement circulé dans la zone de Miraflores et profité de l'ambiance familiale et du confort de mon hôtel. C'est probablement la première fois que je renonce à visiter les endroits intéressants d'une ville. Cela me donnera une excuse pour y retourner ultérieurement.

La première ville rencontrée dans mon cap vers le sud fut Pisco, une ville touchée il y a deux ans par un tremblement de terre majeur qui détruit les deux tiers de son centre historique. Il est vrai que ses fragiles maisons fabriquées à base de terre n'ont pas vraiment aidé. La ville est encore en reconstruction, même l'église principale est encore en ruine. Il n'y a apparemment pas d'argent, et il est difficile d'imaginer un Pisco tout neuf avant de nombreuses années.

Je ne m'y suis pas attardé pour virer directement vers un petit village nommé Paracas, port de pêche, de plaisance et point de départ vers les îles Galapagos du pauvre (Ballestas) et la réserve naturelle Paracas. Ici se déchaine les éléments : la visite en bateau des fameuses îles fut annulée pour cause de mer agitée, et un peu plus tard dans l'après-midi des trombes de sable s'abattirent furieusement en tempête (c'est un vent habituel nommé viento Paracas), un fabuleux spectacle à contempler bien à l'abri.

Entre deux tourmentes, j'ai tout de même eu le temps et la chance d'aller visiter la réserve naturelle de Paracas, une sorte de mélange entre les falaises des côtes d'Etretat (Normandie) et les dunes du désert du Sahara. Avec une touche finale de parc national Pan de Azucar (Chili). Les plages y sont interdites à la baignade, de toutes façons il faudrait être fou (ou planchiste) pour s'y aventurer !

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