La région a toutefois d'autres atouts touristiques à faire valoir, comme le tourisme astronomique ou le côté culturel avec ses nombreux musées dédiés à Gabriel Mistral, l'autre prix Nobel de littérature chilien. Cet enfant du coin, avant d'officier pour le corps diplomatique national, fut professeur des écoles à Temuco. Il me semble qu'elle fut aussi directrice d'école à Punta Arenas, en Patagonie.
J'ai trouvé à Vicuña un village de taille moyenne paisible et accueillant. Ses habitants sont ouverts et amicaux. J'ai pu visiter pendant la journée la fabrique de Pisco CAPEL, la marque la plus connue de pisco chilien. J'apprends que la production de cette coopérative de producteurs locaux peut atteindre les 18000 bouteilles par heure ! Aurais-je mal compris ? Le Pisco est un alcool distillé à partir du raisin, et concurrence férocement - au Chili tout du moins - le whisky, le rhum et la vodka avec son prix de vente étonnement bas.
La nuit, je me suis rendu à l'observatoire d'étoiles communal, le Mamalluca. Ce centre exclusivement destiné aux touristes profite d'un des meilleurs ciels du monde. Ce n'est pas pour rien si l'un des plus grands télescopes du monde (le Tololo) s'est installé dans la région avec sa pléiade de scientifiques.
En effet, le ciel est l'un des plus étoilés que je n'ai jamais vu et les guides sont des plus passionnés, on apprend plein de choses. Par contre, on a un peu l'impression d'être traité comme du bétail, tant on est entassé les uns sur les autres. Ce n'est pas la place qui manque, mais plutôt le nombre de touristes présents qui dépasse la raison.
La région est vraiment très belle et il me tarde de m'enfoncer plus profond dans la campagne !
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