C'est une grande ville portuaire, organisée autour de collines parsemées de rues totalement désorganisées et de son centre situé au niveau de la mer. Des ascenseurs vétustes datant du siècle dernier assurent leur jonction.
L'Unesco l'a déclarée patrimoine de l'humanité en 2003, et Pablo Neruda, prix Nobel de littérature, n'avait pas attendu l'organisme international pour y faire construire sa 3e maison, la Sebastiana. Une jolie petite maison de 3 étage arrangée comme un bateau de croisière et décorée de nombreux bibelots exotiques.
C'est un plaisir se perdre dans le dédale des rues, en faisant toutefois attention de ne pas rentrer dans l'un de ses bidonvilles, gentiment indiqués par les passants qui ont bien voulu nous renseigner sur notre chemin.
Le chaos ambiant et la pauvreté visible tranche complètement avec le luxe apparent et la propreté de sa ville jumelle et voisine, Vina del Mar. Si Valparaiso recèle de nombreux charmes, Vina reste l'une des destinations de vacances privilégiées des chiliens fortunés. C'est tout le contraste du Chili qui est représenté en ces deux cités.
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