vendredi 9 avril 2010

Pisco Elqui suite

J'ai enfin trouvé le petit village tranquille que je recherchais... pas de wi-fi, peu de couverture téléphone et à peine plus d'habitants. Il méritait bien que je m'y arrête deux nuits.

Ce bled tire toutefois son épingle du jeu en abritant la seconde distillerie de pisco nationale, la Tres Erres ou Mistral. A 4 km de plus en s'enfonçant dans la vallée, il y a aussi une petite distillerie artisanale produisant 18000 bouteilles par an (ce que produit Capel en une heure !) que j'ai visité ce matin. J'y apprends que la marque Tres Erres leur appartenait dans le passé et fut vendue à Mistral. Je repars avec une petite bouteille de cette liqueur "Fundo los Nichos" pour ma dégustation personnelle. Je me sacrifie une fois de plus pour la découverte des produits locaux.

J'apprends ensuite que ce village s'appelait dans le passé La Union, mais fut rebaptisé en début de siècle Pisco Elqui. Un tour de passe-passe qui servit à légitimer l'appellation d'origine contrôlée du Pisco. Il faut savoir que les chiliens et les boliviens se disputent depuis des décennies le titre de pays d'origine de cette boisson. Un peu comme le cidre avec la Bretagne et la Normandie.

J'ai aussi adoré marcher (au départ je voulais faire du stop, mais il y a tellement peu de voiture ...) jusqu'à Horcon, un hameau ayant la particularité d'abriter un petit village artisanale. Un vulgaire piège à touriste, qui ne vaut rien comparé aux magnifiques paysages et aux typiques maisons de la vallée.

Je devrais prochainement revenir sur la Serena pour me projeter de nouveau sur le nord aride et désolé.

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