dimanche 4 juillet 2010

Nasca suite

Les lignes de Nasca sont connues mondialement, pour leur remarquable état de conservation (du aux conditions climatiques arides de la région) et pour le mystère entourant leur création. On dénombre environ 300 figures disséminées dans le désert de San José, situées le long de la grande route panaméricaine. Ces dernières peuvent mesurer jusqu'à 300 mètres de long.

Ce qu'on sait, c'est qu'elle furent tracées par un peule de culture pré-inca entre l'an 300 avant JC et 700 après JC, probablement les Huaris et les Paracas. Ce dont on est moins sûr, c'est à quoi elle servait. Plusieurs hypothèses sont avancées. Certains parlent d'un gigantesque calendrier astronomique permettant de calculer l'arrivée des pluies, d'autres d'une carte permettant de localiser les sources dans cette région extrêmement aride.

Par ailleurs, difficile d'imaginer quels ont été les moyens employés par les locaux pour tracer des lignes si droite et produire des formes tant parfaites, alors qu'ils n'avaient aucun moyen de visualiser la figure dans son ensemble. Les lignes furent découvertes seulement en 1920, lors des premiers vols commerciaux traversant le Pérou.

Le meilleur moyen de les découvrir est donc l'avion, que je n'ai pas eu le loisir de prendre à cause de son cout trop élevé pour mon budget voyage. J'ai donc filé à une sorte de tour donnant vue sur deux figures : les mains et l'arbre. Même si c'est assez surprenant, finalement je ne fus pas tellement impressionné. J'ai plus apprécié ma petite ballade au bord de la panaméricaine, où j'ai fait la rencontre d'une jeune grand-mère, Fela, qui m'a gentiment présenté à ces chiens, poules, mules et chèvres. Elle vie dans une de ces maisons de bordures de route, dans lesquelles il est difficile de s'imaginer que quelqu'un y vit en permanence, tant l'isolement est prononcé et la géographie hostile.

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