samedi 13 mars 2010

Retour à Concepcion

Je n'ai pas tout de suite pris la mesure de l'ampleur des dégâts occasionnés par le séisme du 27 février. J'ai même eu la première impression que finalement peu de choses avaient été touchées, et que les médias avaient naturellement exagéré le phénomène.

Mais j'ai vite compris mon erreur lorsque j'ai vu l'état de la propriété des parents de Nela. Puis j'ai définitivement réalisé que ce fut une réelle catastrophe lors d'une brève excursion dans le centre, proche de ce que les habitants de Concepción (les penquistas) appellent la "zone zéro".

Comme si ce n'était pas suffisant, les diverses répliques me donnent une petite idée de l'intensité du séisme initial. Car si 15 secondes de tremblement de terre à 5,1 Richter c'est déjà un peu impressionnant, que doivent être 2 minutes à 8,8 ?

Je trouve les locaux assez courageux, solidaires et dignes. Bien qu'une grande partie de leur pays et de leur patrimoine personnel est détruit, je n'entend aucune plainte ni lamentation. Chacun est prêt à reconstruire ou aider son voisin.

Avec l'exception qui confirme la règle, car la famille de Nela doit composer avec des voisins récalcitrants qui menacent l'équilibre de la maison. De l'énergie gaspillée, alors que toutes les forces sont requises pour parer à cette situation d'urgence.

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