dimanche 3 octobre 2010

Mendoza suite 2

Il était temps pour moi de rénover mon visa touristique chilien, qui dure 90 jours, si je ne voulais pas avoir d'ennui avec la police. J'en ai profité pour aller faire un petit tour à Mendoza, une ville que je n'avais -volontairement- pas visité lorsque je m'étais rendu à Buenos Aires, il y a 6 mois de ça.

Là-bas, Nela m'a trouvé une piole chez un de ses potes musicien que j'avais déjà rencontré à Barcelone, Gonzalo. Je dois dire que j'ai passé 2 journées bien sympathiques.

Mendoza m'a semblé du coup une ville bien accueillante où règne une certaine douceur de vivre. J'imagine que le fait d'avoir été accueilli royalement mais sans chichi par Gonzalo, sa famille et ses amis a largement influencé mon avis final (avec entre autre la dégustation d'un authentique barbecue mendozino, au feu de bois .... miam miam), mais j'ai aussi trouvé en Mendoza une ville à taille humaine, vivante et jeune, avec un fort potentiel.

Ce qui m'a le plus marqué, c'est de voir ces vieilles voitures des années 70 ou 80 circuler en compagnie des derniers modèles de 4x4 ou berlines de luxe. Ce sont loin d'être des épaves, leur entretien est en général soigné et la peinture est souvent originale, marquant la personnalité de son propriétaire (on est tout de même bien loin du ridicule tuning de nos contrées). Gonzalo m'a confié que le prix des voitures en général était tellement haut que la plupart des argentins n'avaient pas les moyens de se payer un modèle plus récent. La Ford Falcon, vieux modèle le plus courant, se négocie à environ 3000 euros, lorsque le salaire moyen d'un argentin se situe aux alentours de 350 euros.

En bref, je recommande Mendoza, une destination au final un chouilla exotique pour un expatrié français vivant au chili. J'ai adoré découvrir une autre mentalité, un autre accent et une autre gastronomie !

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