lundi 10 mai 2010

Villa Serrano suite

Villa Serrano est un sympathique petit village de montagne, bien différent de Tarabuco. C'est pittoresque, ce n'est pas touristique et les gens y sont accueillants. Cette façon de se faire saluer par tout un chacun me rappelle ... mon propre village de Normandie ! Il y a aussi une chouette petite place verte et centrale, minutieusement entretenue et où il fait bon se détendre à l'ombre.

Le produit d'appel du village est très certainement cette fameuse cascade naturelle de 120 mètres, la Phajcha, que je n'ai malheureusement pas pu observer. Comme souvent en Bolivie, c'est mission impossible pour obtenir des renseignements touristiques (en dehors des sentiers battus). J'ai finalement appris que son chemin d'accès était en rénovation. Pas de chance ... Je me suis rabattu sur une petite ballade salvatrice dans les collines voisines, vertes et paisibles. Un véritable plaisir.

L'autre star du village est sans conteste l'exposition du "charango" le plus grand du monde (certifié Guinness Book). Le charango est un instrument à corde ressemblant beaucoup à une guitare classique. La construction de celui-ci prit 3 ans et demi (1 an et demi pour le séchage du bois et 2 ans pour la fabrication proprement dite). Ce dernier est entreposé dans un musée dédié à Manu Nuñez, un chanteur-peintre-sculpteur local.

J'ai enfin constaté que l'église évangélique était aussi influente dans la région ... Comme dans le nord du Chili vers Calama, un petit vieux m'a mis en garde contre la fin du monde, et les filles qui portent des pantalons. Cette nouvelle fraction de l'église catholique vise particulièrement les plus démunis, et leur transmet un message rétrograde de peur et de culpabilité.

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